L’aviation et l’écologie

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L'aviation et l'écologie : un bon ou faux bon combat ?

Depuis maintenant plusieurs années, des associations, des collectifs et des groupes sur les réseaux sociaux condamnent l’aviation et lui reproche d’être l’un des domaines les plus pollueur de la planète.

Selon eux, les trajets quotidiens de plus de 14 000 avions pollues trop par rapport à l’intérêt de l’aviation. Il s’agit maintenant d’un véritable combat écologique à la mode qui remonte jusqu’au sommet de l’État, avec même des propositions de lois visant à instaurer des nouvelles taxes, ou encore à limiter le nombre de trajet annuel par voyageur.

Alors ? L’aviation, bon ou faux bon combat écologique ?

HISTOIRE

Pour commencer un peut d’histoire.

Avant la mise sur le marché du Boeing 747 en janvier 1970, l’aviation commerciale était réservée à des privilégiés. Le coup d’un billet était très chère et seul des hommes d’affaires, ou des riches familles pouvaient se le permettre. Un avion rentable, qui transporte un maximum de personne en un seul trajet à permis aux compagnies de faire descendre drastiquement les prix des billets. C’est alors que des famille moins aisée ont pu se permettre de prendre l’avion, et voyager à travers le monde. Chose inimaginable pour la plupart seulement quelques années auparavant.

Une seconde révolution à vu le jour en Europe dès 1997 avec l’apparition du modèle low cost. Les
prix véritablement cassés, et une concurrence très présente rend le voyage en avion accessible à tous. Non seulement encore plus de personnes peuvent prendre l’avion, mais ils peuvent se permettre de voyager plusieurs fois par ans. Depuis cette époque, le trafic aérien mondial à quadruplé.

Mais à l’inverse, les avionneur ont fait d’énormes efforts, avant même les revendications
écologiques, sur la consommations des avions avec l’apparition d’avion comme le Boeing 787, l’Airbus A350 ou encore l’Airbus A320 néo. Ces avions, généralement construit avec des matériaux très léger comme la fibre de carbone, son motorisés avec des moteurs à la fois plus puissant, et moins gourmand en carburant.
Par exemple l’A350 consomme 25% de carburant en moins que les avions actuels et arrive à une
consommation de 2,5 litres au 100Km / passager. Moins qu’une voiture.

L'aérien, vraiment polueur ?

Selon les chiffres de Greenpeace, a ce jour, l’aviation mondiale contribue à hauteur de 2% des émissions de CO2 ( les chiffres diffères selon les sources ). Avec l’augmentation du trafic aérien mondiale, ce chiffre va passer à 3% en 2050. Dans le secteur des transports, l’aérien
représente 2,7% des émissions de CO2, contre 95,3% pour le routier.

Selon Greenpeace toujours, il est même à savoir que la pollution engendrée par le seul fonctionnement des réseaux internet est deux fois plus important que celui de l’aérien en représentant 4% des émissions mondiales de CO2.

Alors oui l’aérien est un secteur polluant, mais sa participation est a modérer face à tout les autres
secteurs d’activités. De plus, avec les progrès technologique, et la volonté des compagnies aériennes à baisser l’impacte sur l’environnement, l’aviation est l’un des secteurs le plus en avance sur l’écologie.

Les progrès en matière d’écologie dans l’aviation ne fond donc que commencer. L’aérien est
d’ailleurs le secteur de pointe à ce sujet et représente une priorité pour les avionneurs depuis plusieurs années, avant même toute les revendications actuelles.

Les modes d'actions

Pour répondre à ces défis, l’industrie aéronautique s’est engagée dans des initiatives visant à réduire son empreinte environnementale. Les avancées technologiques, telles que l’utilisation de biocarburants durables, l’amélioration de l’efficacité des moteurs et l’exploration de nouvelles sources d’énergie, sont au cœur de ces efforts.

Biocarburants : L’introduction de biocarburants dérivés de sources durables telles que les algues, les déchets agricoles ou les huiles végétales offre une alternative plus propre au kérosène traditionnel. Ces carburants réduisent les émissions de CO2 et ont un potentiel important pour une aviation plus écologique. De nombreuses compagnies aériennes, comme Air France par exemple utilise déjà ce type de carburant, qui gagne à être de plus en plus utilisé.
Avions plus efficaces : Les constructeurs travaillent sur des avions plus légers, plus aérodynamiques et plus écoénergétiques. Les avancées dans la conception des ailes, l’utilisation de matériaux composites plus légers et la modernisation des moteurs contribuent à réduire la consommation de carburant. Le boeing 737 max ou encore l’Airbus A320 néo font parti de ces avions, dont leurs conceptions datent de plus de 10 ans déjà.
Technologies émergentes : L’exploration de technologies émergentes telles que l’électrification et l’hydrogène offre des perspectives prometteuses pour des vols à zéro émission. Les avions électriques et à hydrogène sont en développement, ouvrant la voie à une aviation plus propre et plus durable.

Perspectives pour une Aviation Écologique

Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, le chemin vers une aviation totalement écologique est semé de défis. L’intégration de nouvelles technologies dans l’aviation commerciale nécessite des investissements massifs en recherche et développement. De plus, la production à grande échelle de biocarburants durables et la mise en place d’infrastructures adaptées représentent des défis logistiques importants.

Les réglementations et incitations gouvernementales sont également essentielles pour encourager l’industrie à opter pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Des politiques visant à taxer le carbone ou à soutenir financièrement les initiatives vertes peuvent favoriser l’adoption de technologies plus propres.

conclusion

L’aviation s’engage résolument vers une voie plus écologique, consciente de l’importance de réduire son impact sur l’environnement. Les avancées technologiques et les efforts de collaboration entre les acteurs de l’industrie, les gouvernements et les chercheurs ouvrent la voie à une aviation plus durable. Toutefois, pour atteindre des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions, des investissements continus, un soutien réglementaire accru et une innovation continue seront nécessaires.

L’aviation écologique représente un défi complexe, mais c’est également une opportunité de transformer l’industrie pour un avenir où la mobilité aérienne est non seulement rapide et efficace, mais aussi respectueuse de l’environnement.

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